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Stéphane Janus, nouveau directeur du Paysan du Haut-Rhin et de l’Est Agricole et Viticole

Publié le 05/07/2023 | par Jean-Michel Hell

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EAV
Stéphane Janus (au premier plan), entouré (de gauche à droite) de l'équipe du site de Schiltigheim : Julia Clementz, Cindy Serra, Caroline Garreau, Diane Lutz, Angélique Jost, Anne Frintz, Bérengère de Butler, Sylvie Ishida, David Lefebvre, Joffrey Benoit.

Depuis le mois de mai, Stéphane Janus est le nouveau directeur du Paysan du Haut-Rhin et de l’Est agricole et viticole. Présentation de son parcours, ses motivations, ses ambitions…


Depuis de nombreuses années, vous gravitez autour du monde agricole alsacien. Quel a été votre parcours avant d’arriver à la direction de nos deux journaux agricoles alsaciens ?

Stéphane Janus : « Je suis âgé de 43 ans et domicilié à Herrlisheim dans le Bas-Rhin. Je suis marié et père de trois enfants. J’ai grandi dans la ruralité de notre belle Alsace, au plus près de la terre. S’il faut chercher trois générations avant moi pour trouver trace d’un agriculteur dans ma famille, je me suis imprégné de l’agriculture au lycée agricole d’Obernai. Après mon bac, j’ai effectué un DUT d’agronomie à Colmar au sein de la première promotion « valorisation et transformation des productions agricoles ».

Après la réussite de mon master, j’ai effectué un stage à la Chambre d'agriculture du Haut-Rhin de l’époque. C’était au Groupement de développement des producteurs de légumes d’Alsace (aujourd’hui Planète Légumes NDLR). J’ai travaillé sur les cahiers des charges des productions légumières et sur les premiers événements agricoles comme Saveur et Soleil d’Automne aux Tanzmatten à Sélestat. J’ai ensuite postulé pour un remplacement de congé maternité à Bienvenue à la ferme 67 où j’ai créé avec Mireille Issler la première association Bienvenue à la ferme qui a regroupé toutes les sensibilités en une seule et même entité dans le Bas-Rhin. J’ai ensuite été au service agricole économique (Saera) jusqu’en 2007 avant de devenir le responsable de la communication de la Chambre d'agriculture du Bas-Rhin. J’ai également été responsable administratif pour les Terres à l’Envers en 2010-2011 avant de reprendre mes fonctions de responsable communication pour la Chambre cette fois au niveau Alsace. En 2016, j’ai eu la responsabilité de la confrontation holstein. Et depuis décembre 2016 et jusqu’au 30 mars 2023, j’étais responsable de la communication chez Groupama Grand Est ».

 

Après toutes ces expériences dans les coulisses de l’agriculture, pourquoi avoir accepté de prendre la direction de nos deux journaux agricoles ?

« C’est mon appétence pour les médias. Je reste convaincu que le traitement de l’information est exigeant dans la société d’aujourd’hui. Et je suis motivé à l’idée d’apporter une information de qualité et ancrée dans son bassin de vie. Avec l’Est agricole et viticole et le Paysan du Haut-Rhin, j’avais envie de retrouver cette proximité avec les professionnels et de travailler avec les équipes sur le terrain. J’ai eu le plaisir de rencontrer des gens passionnés qui se confrontent au quotidien aux réalités économiques et sociétales. Ils participent à la promotion de ces métiers qui offrent une belle diversité à l’agriculture et à la viticulture sur notre territoire dynamique. Oui, c’est un monde passionnant ».

 

Vous avez rejoint l’équipe il y a plusieurs semaines, et les projets ne manquent pas. Quelles sont vos priorités à court, moyen et long terme ?

« Je souhaite que nos journaux continuent d’offrir la possibilité de diffuser une information juste, précise, de qualité et locale à nos lecteurs actuels. Je souhaite diversifier les vecteurs de communication utilisés car nous faisons face à une vraie mutation de la communication de l’information. Le journal d’hier ne sera pas celui de demain. Cela ne signifie pas que le papier va disparaître. Mais nous devons continuer dans le même temps à renforcer certains services et savoir-faire qui existent comme la newsletter, les vidéos d’Hugo, le web first pour gagner en diffusion rapide de l’information. Nous devons continuer à gagner en visibilité et en notoriété. Nous sommes un hebdomadaire et nous pouvons encore gagner dans le traitement quotidien de l’information. Nous devons également promouvoir et développer nos autres services avec notre studio graphique, nos offres de création de sites internet ou de motion design. Le tout en répondant aussi aux attentes de nos annonceurs.

Nous voulons diffuser l’information au bout des doigts de nos lecteurs. Les actifs du monde agricole ne consomment plus l’information de la même façon. Les usages ont évolué et le numérique y prend toute sa place même si, je le répète, le papier ne va pas disparaître. Nous devons continuer à véhiculer des sujets techniques qui sont eux plus agréables à lire sur le papier que derrière un écran. Pour autant, nous devons proposer de nouvelles rubriques. Nos lecteurs ont par exemple découvert il y a plusieurs mois « Ma Ville, Mon Maire ». Il s’agit d’une belle passerelle avec nos partenaires institutionnels et les professionnels de l’agriculture et de la viticulture. »

 

Des offres variées et pas seulement celles de nos deux journaux donc…

« Oui, il faut savoir que derrière les journaux, il y a un studio graphique qui a des compétences en matière de web, de webdesign ou encore en communication. Nous sommes prêts à accompagner la conception graphique, la création de leurs logos, les divers besoins de nos clients. Notre service pub est à l’écoute de nos annonceurs. Notre service de publication des annonces légales est également très mobilisé. Nous sommes là pour répondre aux demandes des professionnels. C’est notre ADN.

Il y a, à Sainte-Croix-en-Plaine et à Schiltigheim, 25 collaborateurs en tout à leur service. Ce sont des emplois locaux. Notre actionnariat est 100 % local. Nous sommes ancrés dans le territoire alsacien. Comme hier et aujourd’hui, nous serons là demain pour apporter une actualité locale, rurale et de qualité. »

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