Technique

Agriculture de conservation des sols (ACS) et gestion de l’eau

Des comportements hydrodynamiques modifiés à prendre en compte

Publié le 03/06/2022

En ACS, point de travail du sol, mais une couverture des sols accrue, que ce soit par la rotation des cultures ou l’utilisation de couverts végétaux. Des pratiques qui ont inévitablement un impact sur la circulation de l’eau, sa rétention, son évapotranspiration, donc l’irrigation. Les connaissances évoluent, et démontrent l’intérêt de l’ACS dans un contexte de changement climatique, qui semble induire une répartition des apports pluviométriques plus hétérogène, avec des épisodes d’excès et de manque d’eau plus marqués.

La comparaison des profils de sols travaillés ou en ACS révèle généralement de nettes évolutions en termes de circulation de l’eau, tant en surface qu’en profondeur. De plus « l’augmentation du taux de matière organique permet de stocker davantage d’eau et le mulch de surface diminue l’...

Gaec Untereiner à Baerendorf

Des prairies temporaires à tout faire

Publié le 02/06/2022

Producteur de lait à Baerendorf, en Alsace Bossue, Florian Untereiner travaille avec une SAU composée à 45 % de prairies naturelles. Depuis quelques années, il augmente encore la part d’herbe, dans son assolement, en y introduisant des prairies temporaires, à la fois pour faire place nette dans des parcelles, où les adventices deviennent trop envahissantes, et pour bénéficier d’un fourrage intrinsèquement riche en protéines.

L’herbe est un pilier du fonctionnement du Gaec Untereiner. « Nous avons toujours gardé nos prairies naturelles, parce qu’elles sont idéales pour produire du foin, et pour le pâturage, que nous pratiquons beaucoup », introduit Florian Untereiner. Depuis trois ans, il augmente encore la part d’...

Point sur la campagne

La qualité plutôt que la quantité

Publié le 25/05/2022

En démarrage de pousse de l’herbe, 2022 est une année tardive, à cause du manque d’eau et des gelées d’avril. Mais les animaux ont pu sortir tôt car les sols étaient portants. Aussi, les premiers ensilages ont été réalisés dès mi-avril, au bon stade, d’une herbe gorgée de soleil, donc de sucre, et propre. Le revers de la médaille : les graminées sont plus courtes, leur densité plus faible. S’il pleut suffisamment, fin mai et début juin, les rendements à la deuxième coupe seront meilleurs. Aucune inquiétude, quoi qu’il en soit : les stocks du millésime 2021 ne sont pas épuisés.

« La grosse période de récolte d’ensilage, c’était les dix premiers jours de mai », résume Laurent Fritzinger, conseiller en cultures fourragères à la Chambre d’agriculture...

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