Regard sur l'année 2024

Lait : Une forte activité mais des incertitudes économiques

Publié le 08/01/2025

Depuis la fin de l’année 2023, la production laitière en France a repris un peu de vigueur, après plusieurs années de baisse. La collecte laitière française a renoué avec la croissance. En cette fin d’année 2024, les prix du beurre, de la poudre de lait écrémé ou encore des produits laitiers de grande consommation évoluent de façon modérée. Néanmoins, les incertitudes sont fortes face aux annonces des grands groupes comme Lactalis.

La situation globale des marchés évolue de façon modérée, si ce n’est pour les produits industriels qui présentent des trajectoires contrastées pour les prix du beurre et de la poudre de lait écrémé. Le prix du beurre poursuit son envol jusqu’à atteindre environ 7 000 € la tonne,...

Regard sur l'année 2024

Porc : Un marché en très légère baisse

Publié le 08/01/2025

La production porcine continue de baisser, dans la région et en France, mais pas en Europe. En 2024, ce marché continental, a été en très légère baisse : la pluie a contraint les amateurs de barbecue a retardé les premiers achats. Ce retard a réduit la consommation de viande porcine. Le prix du porc charcutier est à peine en deçà de 2 €/kg, soit 8 cts de moins, en moyenne, qu’en 2023. Heureusement, les charges de production (alimentation et énergie) stagnent, voire baissent. L’inquiétude majeure est la fièvre porcine africaine (FPA), à nos frontières.

Romain Gerussi, responsable de la filière élevage du Comptoir agricole, s’inquiète, avant tout, de la...

Regard sur l'année 2024

Ovin : La FCO entachera 2025

Publié le 07/01/2025

Si les prix de vente des animaux sont à la hausse en 2024, par rapport à 2023, et le cheptel alsacien stable, la fièvre catarrhale ovine (FCO) a entraîné son lot de morts en août et septembre. En deux mois, jusqu’à 7 % de certains troupeaux alsaciens ont été décimés, et l’infertilité liée à la maladie fait craindre une baisse de productivité en 2025.

« En 2024, les prix sont relativement corrects, c’est-à-dire, qu’enfin ils permettent aux éleveurs ovins de réaliser un petit bénéfice », signale Virginie Ebner, présidente du syndicat ovin du Bas-Rhin. Même si les charges d’exploitation restent élevées, elles ont un peu baissé,...